Michel Daerden.be est tombé dans l'abyssal interniais suite à son abandon.
Il est de coutume sur la toile, pour les SEO et les cyber-squatters (grandement aidés par des robots fanatiques qui enregistrent des milliers de noms
de domaine à la seconde), de sauter tels des vautours sur les domaines
dits expirés, fraîchement entrés dans le domaine public quelques nano-secondes après leur non-renouvellement.
Ce ne sera jamais le cas pour ce site qui est passé entre les mailles du filet.
Dans l'optique d'un capitalisme exacerbé jusqu'à l'hystérie, Michel Daerden serait probablement devenu:
- Un nom de domaine mis à d'indécentes enchères, qui ne trouverait jamais preneur.
- Un site d'e-commerce au nom très étrange vendant des aspirateurs ou des barbecues.
- Un site asiatique de rencontre pour les sugar daddies.
- Une vitrine pour du viagra et autres libido-éléments.
- Une page statique truffée de réclames et de GIF animés comme celui-ci:
-
Un portail de vente d'articles sponsorisés que personne ne lirait jamais
mais que les gens sont prêts à payer très chère la publication.
- La copie du précédent site, fieffée de publicités et doublée de liens pointant tous azimuts.
- Une redirection 301 vers une des options ci-dessus.
Tout simplement parce qu'un nom de domaine tombé dans le domaine
public peut posséder, aux yeux des flemmards et des hyènes, des
caractéristiques appréciables et monétisables.
Si le ndd est associé à feu un site avec un tantinet soit peu d'autorité, il est susceptible de posséder des liens entrants de qualité.
Ces liens sont pour la plupart toujours en ligne, perdus dans l'abysse
de la Toile mais bel et bien visibles aux yeux de "big brother" Google.
C'est
généralement le cas des sites de politiciens, des anciens sites de
presse, ou encore des sites dont la micro-célébrité a bénéficié d'un
coup de buzz.
Et c'est là que le marché se passe: posséder un tel domaine permet de se
positionner très rapidement sur des requêtes ultra-concurrentielles
grâce à la puissance des liens qui le propulsent, toujours.
Rien !
Il ne sera pas vendu, ne fera aucun lien vers tel ou tel
site, ne sera pas une vitrine commerçante, ne fera pas la promotion
d'articles douteux, et ne publiera pas non plus d'articles écrits par
des robots (les fameux textes générés par du SPIN).
La réponse est extrêment simple: empêcher le travestissement
d'Internet et freiner la dérive mercantile, réduire à quia les sicaires
du plagiat et les coquefredouilles de l'argent facile.
Quitte à faire la révolution, autant proposer un axe informatif et culturel.
Voici donc une biographie de Michel Daerden et comme toute bonne biographie, elle est écrite au présent, seul temps acceptable pour l'Histoire.
Michel Daerden (né à Baudour -Haunaut, Belgique- le 16 novembre 1949 et mort à Fréjus -Var, France- le 5 août 2012) est un homme politique belge qui possède la particularité d'avoir été ministre, sénateur, bourgmestre, conseiller communal, député, et échevin. Enfin, pas tout à fait dans cet ordre.
Il détient un des records de longévité ministérielle: un peu plus de 10 ans dans les gouvernements wallons entre octobre 1974 et décembre 2014. Ils ne sont que cinq au monde à pouvoir revendiquer cet exploit.
Plus qu'un homme politique, Michel Daerden est aussi un homme de diplômes et de formations. Et cet aspect est grandement sous-estimé par le badaud-carbonnade et les journalistes encanaillés au cancan de l'actualité.
Il possède une licence en sciences commerciales et financières, une autre licence en sciences économiques, et encore une -mais celle-ci est spéciale- en révisorat d'entreprise. De cette dernière, il détient même l'agrégation. Ce qui lui donne la licence d'enseigner, et il le fait à partir de 1974 à Liège. Il créé également une société de révisorat d'entreprises, une activité qui lui tient à coeur.
Amateur de mots-croisés, il est à la fois verbicrusiste, cruciverbiste et féru de moyens mnémotechniques
En parallèle de sa vie politique et professionnelle, en dépit d'une diction devenue déplorable, il devient en 2006 un des pionniers de Youtube.
Avant l'heure, devenu à l'insu de son plein gré une véritable star grâce à ses apparitions loufoques et probablement contrôlées dans divers médias.
Ces frasques qui le dépeignent en bon-vivant et en sympatoche lui valent de déclencher ce que l'Histoire appellera la "Daerdenmania": compilation de ses appartitions, best-of, apparitions dans les médias -non plus pour défendre son bilan mais pour son caractère bon client-.
La viralité de la daerdenmania est à ce jour encore inégalée, toutes choses étant égales par ailleurs.
Il se murmure qu'il est même parvenu à bâtir une solide notoriété en France, -rêve ultime du belge francophone-, grâce à des apparitions particulièrement bien exécutées sur TF1.
Un culte lui serait encore voué aujourd'hui dans certaines régions de l'hexagone.
« Verba volant, pellicula manent »